Traité de Lisbonne, article 123 :
L'aticle 123 du Traité de Lisbonne en quelques mots .
L'article 123 du traité de Lisbonne c'est :
La fin de l'inflation étatique (L'inflation peut avoir plusieurs origines ,mais la principale c'est l'état) .
Le début d'une dette potentiellement infinie et permanente des Etats (et de l'Europe) vis à vis des banques .
Le système a une forte tendance à s'emballer car
- Un état a des dépenses incompressibles .
- Pour les maintenir,si il est pauvre, il s'endette .
- Plus l'état s'endette
- Plus il est probable qu'il ne sache pas rembourser sa dette
- Donc plus les banques qui prètent réclament un haut taux d'emprunt.
- Donc plus les Etats s'endettent ...
Quel est le texte exact de cet article 123 ?
L’article 123 du Traité de Lisbonne stipule que :
« Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banquecentrale européenne ou les banques centrales nationales des instruments de leur dette est également interdite »
Traduction de l'article 123 de Lisbonne :
Cet article explique pourquoi les états sont obligésde se financer sur le marché privé.
Qui dit financement privés, dit contrôle extra étatique de la masse monétaire; l'état est prisonnier des banques .
L'argent de l'état passe aux banques qui ainsi ont le pouvoir .
Le pouvoir de la détention de la dette est renforcé par des taux d'intérêts conséquents …
L'article 123 de Lisbonne en résumé "macro économique" :
Le système de financement par les banques centrales comme il existait "avant"
ouvre la voie aux «tripotages politiques»,
cad à la création artificielle de monnaie ,cad à l’inflation .
Par contre, c’est « gratuit » .
Le système de financement par les banques privées met un frein relatif à cela
vu qu’à la clé il y a des taux d’intérêts à payer …
Il n'y a plus d'inflation,il y a des dettes .... et des taux d'intérêt .
Les banques sont devenues détentrices des dettes donc du pouvoir
Les banques imposent donc à l'état "captif" de sa dette
des mesures anti inflationistes qui font que la dette "demeure" tandis qu'avec l'inflation elle se serait érrodée ...
C’est « quoi » exactement le "vrai" montant de la dette ?
La dette c’est le capital qu’on emprunte + les intérêts qu’il faudra de toutes façons payer.
Comme toujours,il y a plusieurs façons de voir les choses et surtout de les présenter au public ….
Exemple : vous emprunter 100 milliards à 10 % sur 10 ans .
Quelle est votre dette ? 100 milliards !
Combien elle va réellement vous coûter ? 100 milliards de capital + 100 milliards d’intérêts. = 200 milliards.
Quelle est votre dette ? ….. 100 ou 200 milliards ?
La spirale de la dette :
La dette est fonction du capital + des intérêts .
Les intérêts sont fonction du risque .
Plus l'état est pauvre plus il y a du risque de non remboursement.
Plus l'état est pauvre plus il doit emprunter à des taux élevés .
Plus l'état doit continuer à s'endetter .
On commence à 3 % on se retrouve « vite fait » à 10 % voire « plus » .
Et en plus bien souvent cet argent est « étranger » donc l’argent national quitte le pays pour l’étranger
ce qui équivaut à une nouvelle dégradation du PNB , donc un appauvrissement donc une augmentation des taux ,etc,etc ….
Comme disait De Funès : "Les riches sont faits pour être très riches et les pauvres pour être très pauvres !".
Y a-t-il des alternatives à la situation actuelle ?
La question est de savoir si on parle d’alternative techniquement possible ou légalement possible ….
"Techniquement possible" on peut envisager plusieurs systèmes :
a) Financement de l'état par les Banques Centrales de cet état ,mais avec des taux d’intérêts versés à la banque centrale nationale .
b) Financement de l'état par les Banques Centrales de cet état ,mais avec des taux d’intérêts versés à la banque centrale Européene
Qui va décider çà ?
Celui qui décide ça est politiquement "mort" ; jamais le système bancaire ne le lui pardonera .