Censure chez nous !
Les Sous de Kadhafi.
Censure chez nous.
Censure par Disparition de l’info .
Un exemple comme il y en a peu !
Début mars 2018, le 08.03.18 plus précisément , on retrouve cette info hallucinante dans la presse :
10 milliards d’euros appartenant à Kadhafi (donc à l’Etat Libyen)
ont disparus de comptes soit disant bloqués par la Belgique à la demande de l’ONU
(et donc placés sous la responsabilité belge ) .
En d’autres termes la Belgique est financièrement parlant « responsable » de cette disparition ,
et la Libye est tout à fait dans son droit de réclamer à la Belgique 10 milliards d’Euros…
400 milliards de Francs belges pour les vieux cons dont je fais partie .
400 milliards de fb qui ont disparu ?
C’est autre chose que les intercommunales ça !
Comment cela c’est-il passé ? On ne débloque pas 10 milliards d’un compte bloqué
qui plus est appartient à Kadhafi sans aide extérieures – intérieures et complicités politiques .
Vu l’aide nécessaire…une ristourne de 10 % … soit 1 milliard d’euros me semblerait « honnête » …
- Où est passé le pognon ?
- Qui sont les complices ?
- Qui sont les bénéficiaires ?
- Comment cela a-t-il pu se passer ?
Toutes choses que vous ne saurez pas puisque cette affaire a été révélée le 08.03.2018…
et que le soir même on n’en parlait déjà plus …
Il fallait laisser la place à des infos plus sérieuses ...
- La fille cachée de Claude François .
- L’Héritage Hallyday.
- Westphael qui se remarie
- Luperto qui va en cassation
Enfin bref des choses du plus grand intérêt !
Un petit coup d'oeuil sur la presse du 08.03.18 ?
Par: rédaction
8/03/18 - 09h00 Source: Belga
© photo news.
MISE À JOUR Plus de dix milliards d'euros issus de fonds libyens gelés en 2011
à la suite d'une décision des Nations Unies ont disparu de comptes ouverts chez
Euroclear Bank entre la fin 2013 et fin 2017, révèle jeudi Le Vif.
Ces fonds étaient contrôlés par des proches du dirigeant libyen déchu, Mouammar Kadhafi.
En date du 29 novembre 2013, 16,1 milliards d'euros garnissaient quatre comptes ouverts
par des institutions financières (l'Arab Banking Corporation à Bahreïn et HSBC Securities Services à Luxembourg)
pour le compte de la Libyan Investment Authority (LIA) ou sa filiale, la Libyan Foreign Investment Company (LAFICO).
Les autorités judiciaires belges se sont aperçues de cette disparition à l'automne 2017
lorsque le juge d'instruction Michel Claise a voulu saisir les 16 milliards d'euros
dans le cadre d'un dossier de blanchiment.
Ne restent alors sur les 4 comptes ouverts qu'un peu moins de cinq milliards d'euros.
La Belgique n'a pourtant jamais autorisé le "dégel" de ces avoirs, selon le SPF Finances
contacté par l'hebdomadaire.
La question se pose donc de savoir si la Belgique a correctement veillé à ce que ces fonds soient effectivement gelés.
Les fonds font toujours l'objet d'une saisie car les clients d'Euroclear bank
qui ont ouvert ces comptes pour la Libyan Investment Authority et la Lafico
ne peuvent plus en disposer, explique le parquet de Bruxelles.
Mais ils n'ont jamais été versés sur un compte de l'Organe Central de Saisie et de Confiscation (OCSC)
car la banque s'y est refusée. Ils sont donc, en principe, "immobilisés".
Un recours d'Euroclear bank contre l'ordonnance de saisie du juge d'instruction devrait être plaidé
devant la chambre des mises en accusation dans quelques semaines.
L'affaire a été évoquée à la Chambre au mois de mars par Georges Gilkinet (Ecolo).
Le député a posé oralement une question écrite adressée au ministre des Finances, Johan Van Overtveldt,
qui datait du mois de septembre et qui n'avait toujours pas reçu de réponse.
Il s'inquiétait de savoir ce qu'étaient devenu les avoirs libyens dont le ministre des Affaires étrangères,
Didier Reynders, avait annoncé le gel en septembre 2011. Un montant de 14 milliards d'euros était alors cité.
Dans sa réponse, M. Van Overtveldt fait référence à un règlement du Conseil européen du 18 janvier 2016
qui remplace un règlement pris en 2011.
L'article 5.4 prévoit qu'une série de fonds se trouvant hors de la Libye et contrôlés par deux entités
à la date du 16 septembre 2011 restent gelés.
Ces entités sont la Libyan Investment Authority et la Lybian Investment Portfolio.
Une interprétation du groupe "Relex" (conseillers pour les relations extérieures) du Conseil européen
précise toutefois que les intérêts de ces fonds gelés depuis 2011 peuvent être libérés.
Le règlement impose une obligation de confidentalité.
"Les montants des fonds gelés propriété de l'État libyen ont été communiqués à la Libye.
Certaines entreprises ont été remboursées d'initiative libyenne sans qu'aucune demande de dégel de fonds
de sa part n'ait été introduite.
Aucune autorisation n'a donc été délivrée et de ce fait, il est impossible d'avoir une idée exacte des sommes
qui ont été remboursées ou des acteurs de ces transactions", a indiqué le ministre.
Le 20 février, Georges Gilkinet a posé une nouvelle question au ministre des Finances,
notamment sur l'interprétation -étonnante à ses yeux- du groupe Relex.
"Il n'y a de nombreux indices que la Belgique n'a pas respecté le règlement de l'ONU
obligeant un gel des avoirs libyens dans des banques belges.
Des montants d'intérêt très importants ont été libérés.
Qui a autorisé le dégel de ces avoirs?
Qu'est-ce qui justifiait cette décision?
A qui ces fonds ont-ils été versés?
N'ont-ils pas servi au financement d'actions terroristes?
Ce sont des questions que je pose depuis des mois et auxquelles j'espère bien avoir enfin réponse.
'est, à tout le moins, une question de crédibilité de la Belgique sur le plan international", a-t-il commenté jeudi.
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C’était plus précisément un montant de 16,1 milliards d’euros dont 1,9 milliard d’argent liquide
qui se trouvaient depuis le 29 novembre 2013 sur quatre comptes de l’Euroclear Bank ouverts par
l’Arab Banking Corporation et HSBC Securities Services pour le compte des fonds souverains libyens
Libyan Investment Authority et Libyan Foreign Investment Company.
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L’immense fortune du colonel Kadhafi aurait pu déstabiliser le système financier mondial si le « guide » libyen
avait choisi de s’en prendre aux Occidentaux en utilisant ce levier.
De 350 à 500 milliards d’avoirs libyens sont répartis dans le monde entier, par la volonté de l’ex-dictateur
qui avait choisi en 2006 d’investir massivement la fortune amassée grâce à la rente pétrolière.
En dépit des demandes répétées du Conseil national de transition (CNT) et de son gouvernement de transition,
reconnu par la communauté internationale, la plupart de ces avoirs sont encore gelés.
Seuls 18 milliards ont été débloqués, dont plusieurs centaines de millions par la France.
Ils avaient été gelés dès le début du conflit par l’ONU et l’Union Européenne.
Ces instances internationales ont ouvert les portes. Mais ce sont maintenant les États concernés qui renâclent
et négocient âprement, comme les États-Unis.
Or, le CNT a un besoin urgent d’argent frais pour payer les salaires et faire repartir le pays.
Cette fortune est composée de 170 milliards d’euros placés dans des banques,
dont 8 milliards pour la France avec la BNP, la Société Générale, le Crédit Agricole, etc. ;
de 100 milliards d’obligations et d’actions, de parts dans des entreprises importantes comme
France Télécom, Vivendi, Danone, Dassault, EADS, etc.
Le reste, entre 100 et 200 milliards d’euros, correspond à de nombreux actifs immobiliers
dont la valeur évolue grandement avec le marché, comme des hôtels luxueux (Golden Tulip, Hayat) ou des immeubles.
D’où la difficulté d’évaluer précisément l’ensemble de ces biens immobiliers libyens.
En France, les plus connus sont l’immeuble de la Fnac ou celui de la Défense.
Pour gérer ces avoirs, le régime Kadhafi avait mis en place des fonds souverains, une dizaine,
dont les plus connus sont la Libyan Investment Authority, la société Libyan-African Investment Portfolio, etc.,
ainsi que des associations tenues par des proches ou les enfants de Kadhafi .
Les montages sont souvent complexes, avec des sociétés-écrans.
Le nouveau pouvoir libyen, le CNT, malgré ses divisions, a placé des proches à la tête de quelques-uns de ces fonds.
Cependant, les principaux gestionnaires des avoirs libyens qui travaillaient avec le colonel sont restés en place.
L’un d’eux a confié à « Sud Ouest » les « difficultés rencontrées aujourd’hui pour savoir exactement ce que sont devenus ces avoirs ».
Des dizaines de millions auraient ainsi disparu dans des banques.
Certains États africains ont aussi déjà laissé entendre qu’ils les avaient purement et simplement annexés.
Mais, pour l’heure, de nombreux pays et de grands établissements bancaires traînent des pieds
Ils n’ont aucun intérêt à voir partir ces sommes colossales.
L’un des enjeux de la nouvelle Libye est certainement financier.